Keita A. (2017).
Analyse prospective de la viabilité et de la résilience des exploitations agricoles en zone cotonnière au Mali. Mémoire (Master of science) : CIHEAM-IAMM, Montpellier (France). 135 p. (Master of Science : Professionnel, n. 935). Master soutenu, non publié
Titre : | Analyse prospective de la viabilité et de la résilience des exploitations agricoles en zone cotonnière au Mali |
Auteurs : | A. Keita |
Type de document : | Thèse, Mémoire, Master |
Editeur : | Montpellier [France] : CIHEAM-IAMM, 2017 |
Collection : | Master of Science : Professionnel, num. 935 |
Format : | 135 p. |
Note générale : | Master soutenu, non publié |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM EXPLOITATION AGRICOLE ; CLASSIFICATION ; COTON ; REVENU DE L'EXPLOITATION ; VIABILITE ; RESILIENCE ; MODELE DE SIMULATION ; SYSTEME DE PRODUCTION ; MALICatégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.5 - Gestion des Exploitations |
Résumé : | La viabilité et la résilience des exploitations agricoles, principalement en zone cotonnière est un enjeu de développement capital pour le Mali. En effet, le coton est une culture stratégique dans l'économie du pays. La filière cotonnière contribue pour 5 à 8% au PIB et 30 à 45% aux recettes d'exportation suivant les années. Elle concerne plus de 300 000 exploitations agricoles et 1/3 de la population malienne tirent des revenus de cette culture. Notre étude porte sur 65 exploitations agricoles (EA) à Béguéné (village situé dans la région de Ségou, au centre du Mali). Elle vise à: (i) déterminer les indicateurs pertinents pour évaluer la viabilité et la résilience des EA ; (ii) définir des scénarios dévolution pour faire une analyse prospective de la viabilité des EA. Pour ce faire nous avons élaboré une typologie des EA sur la base de 11 variables notamment le nombre dUBT, le nombre dactifs, la part de la SAU cultivée en coton, le nombre de charrettes expliquent 78,39% de la diversité des EA. Cinq types dEA ont été identifiés. Les EA de type 1 (25,6% des EA), caractérisées par une importante main duvre, disposent de peu de cheptel et déquipement et ont des revenus/actif faibles ; les EA de type 2, (3,1%), caractérisées par des superficies/actif très élevées ; les EA de type 3, (16,9%), caractérisées par une faible part de la sole cotonnière ; les EA de type 4 (44,6%), les moins équipées et avec des revenus faibles; les EA de type 3 et 4 ont le nombre dUBT le plus faible ; les EA de type 5, les plus nanties ont le nombre dUBT le plus élevé. Les scenarios dévolution ont été testés avec loutil de modélisation technico-économique Olympe. Les simulations révèlent: (i) quune hausse des prix des engrais minéraux entraine une diminution importante des revenus nets totaux réels des EA et de la valorisation de la journée de travail agricole. Sans les subventions aux intrants, pour 35% des EA, le coût dopportunité dun emploi douvrier agricole est supérieur à lemploi agricole ; (ii) que les EA modestes (type 4, près de 45% des EA) doivent dédier au moins 20% des superficies cultivées en coton et 47% en mil pour améliorer leurs performances économiques et leur sécurité alimentaire. |
Nature du diplôme : | Mémoire (Master of science) |
Université de soutenance : | CIHEAM-IAMM |
Ville de l'université de soutenance : | Montpellier (France) |
Cote : | MAL-I5-KEI-2017 |
Directeur de Thèse : | Le Grusse P. |
Président du Jury : | Requier-Desjardins M. |
Membres du Jury : | Havard M.; Le Bars M.; Le Grusse P. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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27378 | MAL-I5-KEI-2017 | Papier | Centre de documentation | Réserve Géographique | Disponible |