Sraïri M.T., Bahri S., Ghabiyel Y. (2018). Work management as a means to adapt to constraints in farming systems: a case study from two regions in Morocco. Cahiers Agricultures, 01/01/2018, vol. 27, n. 1, p. 1-7.
https://doi.org/10.1051/cagri/2017066
https://doi.org/10.1051/cagri/2017066
Titre : | Work management as a means to adapt to constraints in farming systems: a case study from two regions in Morocco (2018) |
Auteurs : | M.T. Sraïri ; S. Bahri ; Y. Ghabiyel |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers Agricultures (vol. 27, n. 1, 01/01/2018) |
Article en page(s) : | p. 1-7 |
Langues : | Anglais |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM TRAVAIL AGRICOLE ; TEMPS DE TRAVAIL ; MAIN D'OEUVRE ; POLYCULTURE ELEVAGE ; EXPLOITATION AGRICOLE ; MAROCCatégories principales 13 - QUESTION SOCIALES ; 13.1 - Travail |
Résumé : | Deux recherches ont été menées afin de caractériser les usages du travail dans les exploitations agricoles comme moyen de dépasser les contraintes foncières et de capital dans les systèmes agraires. Ces recherches se sont basées sur lapplication de la méthode «Bilan de Travail» dans 44 exploitations situées dans deux régions du Maroc. Une première investigation a été menée dans 30 exploitations dans une région pluviale avec des possibilités dirrigation à partir deaux souterraines. Létude a montré que les très petites exploitations se spécialisent dans lélevage bovin. En revanche, les exploitations avec davantage de terres et de capitaux diversifient leurs activités et pratiquent des cultures de rente (fruits et légumes). Le deuxième protocole de recherche a également utilisé la méthode «Bilan de Travail» dans un échantillon de 14 exploitations agricoles situées dans un grand périmètre irrigué. Les temps de travaux de chaque activité (élevage et cultures) ont été notés, en distinguant les contributions des membres de la famille de lagriculteur de celles des ouvriers extra-familiaux. Les résultats des deux études confirment la participation cruciale des petites exploitations dans la fourniture de lait et de viande, car elles ne disposent pas dalternative pour investir dans des cultures à haute valeur ajoutée. Toutefois, les marges limitées de lélevage bovin impliquent quil pourrait être peu attractif pour les générations à venir. À lopposé, dans les exploitations de plus grande taille, lélevage bovin est un moyen de diversifier les sources de revenus, en dépit des critiques qui lui sont adressées du fait de ses marges limitées et de ses besoins conséquents en travail. Au final, dans un contexte de tensions croissantes pour la disponibilité en main-duvre agricole, il semble que le travail, aussi bien assuré par les membres des familles des agriculteurs que par des ouvriers extra-familiaux, soit devenu source de problèmes au Maroc. Cela ajoute des contraintes aux ambitieux projets daugmentation de la production alimentaire pour les prochaines années. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.1051/cagri/2017066 |