Ghodbani T., Dari O., Bellal S.-A., Hadeid M. (2017). Entre perte de savoirs locaux et changement social : les défis et les enjeux de la réhabilitation des foggaras dans le Touat, Sahara algérien. Autrepart : Revue de Sciences Sociales au Sud, 01/01/2017, n. 81, p. 91-114.
http://doi.org/10.3917/autr.081.0091
http://doi.org/10.3917/autr.081.0091
Titre : | Entre perte de savoirs locaux et changement social : les défis et les enjeux de la réhabilitation des foggaras dans le Touat, Sahara algérien (2017) |
Auteurs : | T. Ghodbani ; O. Dari ; S.-A. Bellal ; M. Hadeid |
Type de document : | Article |
Dans : | Autrepart : Revue de Sciences Sociales au Sud (n. 81, 01/01/2017) |
Article en page(s) : | p. 91-114 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM CONNAISSANCE INDIGENE ; CHANGEMENT SOCIAL ; OUVRAGE HYDRAULIQUE ; IRRIGATION ; REHABILITATION ; CONFLIT D'USAGE ; OASIS ; ALGERIECatégories principales 12 - EDUCATION. FORMATION. INFORMATION. GESTION DES SAVOIRS ; 12.2 - Gestion des Savoirs |
Résumé : | Dans le Sahara du Maghreb, la mobilisation des eaux souterraines et leurs usages dans la valorisation agricole des oasis sont basés sur un ensemble de savoirs locaux construits autour des systèmes technologiques ancestraux ingénieux et de gestion coutumiers socialement stratifiés. Cependant, depuis plusieurs décennies, lintroduction de technologies modernes dans lexploitation des eaux souterraines a fortement contribué à la perte de ces savoirs locaux et à la transformation des écosystèmes oasiens dans leur ensemble. La multiplication des forages, le surpompage pratiqué depuis une vingtaine dannées et les changements dans la structure sociale oasienne ont conduit à la dégradation des foggaras, des ressources naturelles, ainsi quà des conflits sociaux. Ainsi en Algérie, depuis les années quatre-vingt, nous observons, en particulier dans la région du Touat, ces transformations profondes conduites par lÉtat. Celles-ci ont favorisé à la fois un développement agricole remarquable et labandon de ces foggaras. Or, depuis les années deux mille, lÉtat a lancé des projets de réhabilitation des foggaras à la demande des populations locales souhaitant maintenir leurs anciens systèmes hydrauliques pour lirrigation de leurs terres agricoles. La question que nous posons ici est dinterroger la capacité de lÉtat à préserver les savoirs locaux liés aux foggaras, par ces processus de réhabilitation dans un contexte de changements techniques et de rapports de force entre les acteurs qui sopèrent dans des sociétés oasiennes fortement stratifiées. |
Cote : | Réservé lecteur CIHEAM |
URL / DOI : | http://doi.org/10.3917/autr.081.0091 |