Rétif S., Chevallier M. (2018). Les investissements dans l'environnement des acteurs des circuits courts de proximité agroalimentaires. Vertigo, 01/03/2018, n. 29 (h.s.), p. 1-19.
http://doi.org/10.4000/vertigo.19057
http://doi.org/10.4000/vertigo.19057
Titre : | Les investissements dans l'environnement des acteurs des circuits courts de proximité agroalimentaires (2018) |
Auteurs : | S. Rétif ; M. Chevallier |
Type de document : | Article |
Dans : | Vertigo (n. 29 (h.s.), Mars 2018) |
Article en page(s) : | p. 1-19 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM VENTE DIRECTE ; COMPORTEMENT DES AGRICULTEURS ; COMPORTEMENT DU CONSOMMATEUR ; CAPITAL ENVIRONNEMENTAL ; SYSTEME DE VALEURSCatégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.4 - Ressources Naturelles : Paysage, Biodiversité, Patrimoine naturel |
Résumé : | Il s'agit ici d'interroger les investissements dans l'environnement ou dans des valeurs et représentations environnementales des acteurs et actrices des circuits courts de proximité agroalimentaires (CCPA) (vente à la ferme, marchés, AMAP, magasins de producteurs...), à laide du concept de capital environnemental. On s'appuie pour cela en premier lieu sur un corpus de 40 entretiens réalisés avec différents acteurs de ces CCPA (producteurs, consommateurs, intermédiaires et institutionnels) en Limousin ainsi que vingt analyses d'initiatives collectives de CCPA dans la même région, afin d'analyser la place de l'environnement comme milieu, patrimoine ou encore projet politique, dans les discours, les pratiques et les échanges entre les acteurs. Alors que les agriculteurs en agriculture biologique sont sur-représenté.e.s parmi les producteurs pratiquant la vente en circuits courts de proximité, l'environnement au sens biophysique est très peu présent dans les discours des acteurs, que ce soit en termes de valeurs environnementales (respect de la nature, de la biodiversité) ou deffets sur la santé. Producteurs et consommateurs saccordent pour reconnaître quils parlent finalement très peu des questions environnementales. Celles-ci sont en effet perçues comme des sources potentielles de clivage, car il est souvent difficile de se mettre daccord sur ce qui est « environnemental » : le local est-il plus ou moins « environnemental » que le bio, par exemple ? Cependant, malgré la rareté des références explicites à lenvironnement, nous identifions la présence de signes partagés qui confirment quune attention particulière est portée aux questions environnementales. Nous montrons que les échanges entre les acteurs reposent largement sur ces signes. Nous nous intéressons en outre aux efforts spécifiques réalisés par les acteurs et actrices autour des questions environnementales : ces efforts constituent des investissements qui permettent daccumuler du capital environnemental. Nous analysons les interdépendances entre le capital environnemental et les capitaux sociaux, culturels et économiques. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | http://doi.org/10.4000/vertigo.19057 |