Aoubouazza M., Rajel R., Essafi R. (2019). Impact des phénomènes climatiques extrêmes sur les ressources en eau, l'agriculture et la biodiversité au Maroc. Revue marocaine des sciences agronomiques et vétérinaires, 01/06/2019, vol. 7, n. 2, p. 223-232.
https://www.agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/705
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Titre : | Impact des phénomènes climatiques extrêmes sur les ressources en eau, l'agriculture et la biodiversité au Maroc (2019) |
Auteurs : | M. Aoubouazza ; R. Rajel ; R. Essafi |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue marocaine des sciences agronomiques et vétérinaires (vol. 7, n. 2, 01/06/2019) |
Article en page(s) : | p. 223-232 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Catégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.6 - Changement ClimatiqueThésaurus IAMM CHANGEMENT CLIMATIQUE ; RESSOURCE EN EAU ; BIODIVERSITE ; AGRICULTURE ; METHODE STATISTIQUE ; STATION METEOROLOGIQUE ; TEMPERATURE ; PRECIPITATION ; RECHAUFFEMENT GLOBAL ; MAROC |
Mots-clés: | Mots clé : tendance et variabilité climatique extrêmes, Analyse statistique, stations météorologiques, température, précipitations, projection future, impact ressources en eau, biodiversité, Maroc. |
Résumé : | A linstar des pays du Maghreb, le Maroc est vulnérable aux effets des phénomènes extrêmes et des changements climatiques. Dans cette étude, cinq stations météorologiques (Tanger, Oujda, Ifrane, Marrakech et Agadir) représentatives des différents types de climat au Maroc ont fait lobjet danalyse statistique des indices extrêmes de leurs températures -reportés selon les quatre saisons de lannée- et celui des précipitations et, ce durant la période sétalant de 1960 à 2004. Globalement, les courbes dévolution des indices thermiques montrent une tendance à la hausse des jours chauds et une nette tendance à la baisse des jours frais, traduisant ainsi un léger réchauffement du climat. Par contre, lindice de précipitation révèle une évolution de tendance négative mais faible et non significative à lexception de la station dOujda, pour laquelle on note une tendance négative significative. Le logiciel MAGICC, (Model for the Assessment of Greenhouse-Gas Induced Climate Change), appliqué au scénario démission moyen P50 est couplé au logiciel SCENGEN (SCENario GENerator) alimenté de variables température moyenne (°C) ou de précipitation mais pour une période plus courte (1981 à 2004). Lévolution des indices thermiques confirme donc une nette tendance vers le réchauffement du climat (1,7 et 2,6 °C) à lhorizon 2050 tandis que celui de lindice pluviométrique, il enregistre une tendance à la baisse des précipitations (15 à 22 % dans le Nord, 9 et 16 % au Sud) à lhorizon 2050, traduisant ainsi une migration du climat à caractère semi-aride vers le Nord. Le réchauffent du climat et la baisse des précipitations engendre une baisse de 20 % dans les apports globaux des barrages entre 1940 et 2005 et que cette baisse devrait se poursuivre pour atteindre 31 % en 2050. La région Nord du Maroc serait la plus touchée avec une régression des surfaces irriguées estimée entre 4200 et 6500 ha, entraînant ainsi une baisse substantielle de la production agricole et, mettant en danger la sécurité alimentaire de la population locale. En outre, le réchauffement climatique a modifié la période de reproduction de la faune et de la flore, le moment de migration des oiseaux, la durée de la saison de la végétation, etc. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://www.agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/705 |