| Titre : | Co-construction des indicateurs de suivi évaluation des impacts d’un programme d’investissement agricole et rural en Tunisie : intérêts et limites de l’approche participative par les chemins d’impact |
| Auteurs : | I. Ben Abdelaziz |
| Type de document : | Thèse, Mémoire, Master |
| Editeur : | s.l. : s.n., 2019 |
| Format : | 143 p. |
| Note générale : | Master 2 Economie et management publics. Parcours : Ingénierie des Projets et des Politiques Publiques. Co-accréditation Université de Montpellier : Faculté d'Economie, CIHEAM-IAMM. |
| Langues : | Français |
| Langues du résumé : | Anglais ; Français |
| Catégories : |
Catégories principales 05 - DEVELOPPEMENT RURAL ; 5.1 - DéveloppementThésaurus IAMM SUIVI EVALUATION ; INDICATEUR ; INVESTISSEMENT ; SECTEUR AGRICOLE ; DEVELOPPEMENT RURAL ; APPROCHE PARTICIPATIVE ; PARTICIPATION ; DEVELOPPEMENT TERRITORIAL ; ADAPTATION AU CHANGEMENT ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; MILIEU RURAL ; DIAGNOSTIC ; TUNISIE |
| Résumé : | La Tunisie post-révolutionnaire fait face à de multiples enjeux socio-économiques et agri-climatiques. La participation, depuis la révolution de 2011, a pris une place importante dans toutes les politiques de développement, vu la nécessité d’impliquer une multitude d’acteurs pour faire face à ces enjeux. Ce travail porte sur la contribution à la co-construction d’un système de suivi-évaluation d’un projet de développement rural en Tunisie, le programme PACTE. L’objectif est de co-construire un outil qui répond à la fois aux objectifs du programme et aux besoins des zones d’intervention, de démontrer l’intérêt et les limites de la démarche de co-construction, ainsi que celle du chemin d’impact en tant qu’objet frontière et outil de suivi-évaluation. La méthodologie adoptée s’est basée sur l’organisation d’ateliers de co-construction et débats au niveau central, et d’enquêtes auprès des acteurs impliqués dans le programme, aux deux niveaux central et local. Les résultats de cette recherche ont montré, en premier lieu, que le suivi-évaluation en Tunisie - et particulièrement au MARHP - se limite au suivi physico-financier, malgré l’existence de quelques exceptions. En deuxième lieu, la co-construction du chemin d’impact a permis d’améliorer chez les participants la connaissance du suivi-évaluation, une réflexion plus approfondie sur le programme et, par conséquent, une meilleure compréhension de ce dernier. Ceci, ajouté à la satisfaction liée au sentiment d’appartenance et de valorisation, a augmenté le niveau de motivation et d’implication des participants. Nous avons cependant noté que cette satisfaction est limitée par la nécessité d’adaptation aux changements induits par la démarche de co-construction chez les participants, leurs paradigmes et leurs pratiques. En troisième lieu, le chemin d’impact, même s’il a été constaté que c’est un travail qui prend beaucoup de temps et de réflexion, qui reste toutefois une base de la co-construction, a permis d’obtenir un outil de suivi-évaluation réfléchi et basé sur la théorie du changement, permettant un moyen efficient de prise de décision. Il a également été un moyen de vérifier et valider l’adéquation des indicateurs co-construits au niveau central avec les besoins exprimés au niveau local, en les comparant avec des « modèles de dynamiques territoriales » produits au cours d’activités de diagnostic participatif. Ainsi, le chemin d’impact a rempli ses fonctions d’objet frontière et d’outil de suivi-évaluation. |
| Nature du diplôme : | Mémoire (Master 2 I3P) |
| Université de soutenance : | CIHEAM-IAMM |
| Ville de l'université de soutenance : | Montpellier |
| Cote : | Réservé lecteur CIHEAM |
| Directeur de Thèse : | Abdelhakim T. |
| Membres du Jury : | Abdelhakim T.; Berchoux T.; Hassenforder E.; Khamassi F.; Lestrelin G.; Requier-Desjardins M. |
Accueil
Sélection de la langue
Adresse
ÉQUIPE
Nous contacter
Informations pratiques
contact
