Aït Houssa A., Drissi S., Asfers A., Oubaki L., Haddouche Z., Amlal F., Chraibi H. (2020). Éléments daide au contrôle de gestion et au management de lagrumiculture au Maroc. Revue marocaine des sciences agronomiques et vétérinaires, 01/03/2020, vol. 8, n. 1, p. 5-29.
https://www.agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/795
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Titre : | Éléments daide au contrôle de gestion et au management de lagrumiculture au Maroc (2020) |
Auteurs : | A. Aït Houssa ; S. Drissi ; A. Asfers ; L. Oubaki ; Z. Haddouche ; F. Amlal ; H. Chraibi |
Type de document : | Article |
Dans : | Revue marocaine des sciences agronomiques et vétérinaires (vol. 8, n. 1, Mars 2020) |
Article en page(s) : | p. 5-29 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Catégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.5 - Gestion des ExploitationsThésaurus IAMM CONTROLE DE GESTION ; AGRUME ; CULTURE FRUITIERE ; PLAN MAROC VERT ; SYSTEME D'INFORMATION DE GESTION ; AGRICULTURE ; MOYEN DE PRODUCTION AGRICOLE ; PRODUCTION AGRICOLE ; GESTION DE L'EXPLOITATION AGRICOLE ; MAROC |
Résumé : | Létude est dédiée aux grandes entreprises agrumicoles structurées et décentralisées. Elle fournit les éléments agronomiques et financiers pour un modèle de contrôle de gestion de type bottom-up concevable à partir de lexpérience sur la nouvelle agrumiculture née du plan Maroc Vert. Le modèle suppose la transparence, un travail en partenariat fermes-contrôle de gestion, un système dinformation fiable et une fluidité de circulation de linformation. En agriculture, il ny a pas danalogie parfaite avec lindustrie concernant lévaluation des écarts de performance par rapport aux objectifs de gestion affichés par le budget. Dans lindustrie, les mêmes inputs et le même process produisent en général le même résultat, ce qui facilite amplement lanalyse des écarts constatés et aide beaucoup à proposer des mesures correctives. En agriculture, avec une même quantité dinputs (eau, engrais, pesticides), et un même process de production (porte greffe, variété, densité, taille), le résultat peut être très différent selon lannée climatique, la région ou le type de sol. Par conséquent, le plus important dans cette activité, nest pas lécart de performance lui-même, mais de pouvoir expliquer la part de cet écart qui revient à la gestion et celle due aux facteurs externes non maitrisables du milieu. Une contre-performance sur la productivité ou la qualité peut être la conséquence deffets pervers dun Chergui (chute des fruits, marbrures, coup de soleil) alors quaucune modification na été apportée au process usuel de production. De même quune excellente performance est parfois en partie le fait dune année climatique favorable et dun bon prix sur le marché et non dun effort particulier de gestion. Cette énorme difficulté à prévoir avec une certaine confiance, ce que sera le comportement du verger dune année à lautre, rend donc malaisé lusage de « normes » figées pour le contrôle de gestion. Cest pourquoi dans la présente étude, leffort a plus porté sur lexploration des causes des écarts autour des chiffres moyens que sur les chiffres eux-mêmes. Au Maroc, on est en présence dun système économique libéral certes, mais la surproduction avec lidée densuite vendre les agrumes « a dime a dozen » ou de laisser la main invisible dAdam Smith réguler le marché na jamais été un objectif du plan Maroc Vert. Le but recherché, est plutôt de produire pour ensuite exporter davantage afin daméliorer la balance commerciale du pays. Aujourdhui, on est en situation doffre excessive en petits fruits aggravée par un Export qui peine à monter en charge, il est donc légitime que chacun cherche à tirer son épingle du jeu. Faute de pouvoir agir sur les prix, la mission basique du contrôle de gestion est donc de maîtriser au moins les charges. Même si la vraie solution pour le Maroc, aurait été plutôt dinstaurer un super-contrôle de gestion innovant de type filière avec notamment des prérogatives de gel provisoire des plantations, le temps de conquérir de nouveaux marchés. Ce que nous craignions est maintenant arrivé en 2018, c'est-à-dire finir après autant dinvestissements par vendre la clémentine de qualité sur le marché local à 10cts/kg. Létude suggère entre autres, comment sortir de cette période trouble et surmonter la crise avec un minimum de dégâts pour le producteur. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://www.agrimaroc.org/index.php/Actes_IAVH2/article/view/795 |