Magda D., Doussan I., Vanuxem S. (2020). La transition agroécologique permet-elle de renouer le lien aux non-humains ? Regards croisés décologue et de juriste. Vertigo, 01/05/2020, vol. 20, n. 1, p. 1-27.
https://doi.org/10.4000/vertigo.28077
https://doi.org/10.4000/vertigo.28077
Titre : | La transition agroécologique permet-elle de renouer le lien aux non-humains ? Regards croisés décologue et de juriste (2020) |
Auteurs : | D. Magda ; I. Doussan ; S. Vanuxem |
Type de document : | Article |
Dans : | Vertigo (vol. 20, n. 1, Mai 2020) |
Article en page(s) : | p. 1-27 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM AGRICULTURE ALTERNATIVE ; PRATIQUE AGRICOLE ; PRODUCTION DE SEMENCES ; BIEN ETRE ANIMAL ; RELATION HOMME ANIMAL ; COMPORTEMENT DES AGRICULTEURSCatégories principales 06 - AGRICULTURE. FORÊTS. PÊCHES ; 6.4 - Production Agricole. Système de Production |
Résumé : | Lobjectif de cet article est de contribuer à lanalyse de lévolution de nos relations au vivant non humain, en sattachant à mettre à jour la nature des changements qui sont à luvre aujourdhui au sein de la diversité des voies de la transition dite écologique. Notre démarche consiste à analyser ces changements dans le domaine de lagriculture qui recouvre une grande variété de pratiques de gestion du vivant dont les plus intensives sont fortement remises en question. Notre choix sest porté sur le cas des pratiques alternatives de sélection de semences et celui de la prise en compte de la sensibilité animale dans le cadre de lélevage, pour lesquels les transformations saccompagnent dun discours sur une évolution du lien au vivant. Notre regard croisé de juristes et décologue a permis de montrer que les changements de nature de ce lien ne sont pas corrélés nécessairement aux changements de pratiques qui peuvent apparaître radicaux, mais pour lesquels le vivant reste néanmoins un objet-ressource. La relation au vivant qui se construit au contact du vivant animal ou végétal préexiste et se développe, mais demeure souvent invisible, car difficilement qualifiable et catégorisable. Cette non reconnaissance par la majorité des acteurs encadrant la profession agricole, même engagés dans la transition écologique, participe de la résistance, observée dans les deux cas étudiés, à opérer les changements nécessaires pour construire dautres relations au vivant et les faire reconnaître. Dans la discussion, nous proposons dexplorer les perspectives apportées par la notion de communauté et de responsabilité pour dépasser radicalement la question de la mise à distance humains et vivants-non humains. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.4000/vertigo.28077 |