Bonnin C., Ayoub E., Romagny B., Vaillant M., Michon G., Boujrouf S., Aderghal M. (2021). Adaptation et hybridation des communs en territoire Aït Oucheg, Haut Atlas, Maroc. Journal of Alpine Research, 01/04/2021, vol. 109, n. 1, p. 1-17.
https://doi.org/10.4000/rga.8428
https://doi.org/10.4000/rga.8428
Titre : | Adaptation et hybridation des communs en territoire Aït Oucheg, Haut Atlas, Maroc (2021) |
Auteurs : | C. Bonnin ; E. Ayoub ; B. Romagny ; M. Vaillant ; G. Michon ; S. Boujrouf ; M. Aderghal |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal of Alpine Research (vol. 109, n. 1, Avril 2021) |
Article en page(s) : | p. 1-17 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français ; Anglais |
Catégories : |
Catégories principales 04 - DEVELOPPEMENT LOCAL ET REGIONAL ; 4.1 - Territoire (généralités). Economie Régionale et Spatiale. Aménagement du TerritoireThésaurus IAMM BIEN COMMUN ; GOUVERNANCE ; DEVELOPPEMENT LOCAL ; HYBRIDATION ; ZONE RURALE ; TERRITOIRE ; AGRICULTURE ; DESENGAGEMENT DE L'ETAT ; ACTION COLLECTIVE ; REGION D'ALTITUDE ; VILLAGE ; ASSOCIATION ; MAROC |
Résumé : | Depuis les années 2000, le Maroc connaît une forte dynamique associative, tant au niveau des zones urbaines que rurales. Dans les territoires ruraux marginalisés (montagnes, oasis, steppes ), cet engouement pour le phénomène associatif entre en résonance avec deux faits majeurs : le désengagement partiel de l'État combiné à une tendance au délitement de laction collective. Cest dans ce contexte a priori peu favorable à lémergence de pratiques autour des communs (commoning) que nous présentons un exemple de mutation dun commun traditionnel, ainsi quune forme innovante daction collective à léchelle dun village de montagne situé dans les environs de Marrakech. Dans les deux cas, nous analysons les modalités de reproduction de la pratique du commun. Indépendamment de la nature des communs étudiés, des innovations tant opérationnelles quinstitutionnelles sont indispensables pour favoriser le maintien des communs territoriaux. Ces innovations aboutissent souvent à des formes hybrides de communs marquées par un pluralisme institutionnel et un renouvellement des acteurs impliqués, dans un contexte socio-économique et climatique changeant. Le fonctionnement de lassociation locale de développement de Tizi nOucheg illustre parfaitement cette nécessité dinnover pour une réhabilitation des communs, qui passe ici par le déplacement des arènes de choix collectifs dune institution coutumière vers une instance associative. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.4000/rga.8428 |