Guillou M., De Franclieu H., Saint-Félix C. (2021). Compétitivité externe décroissante et vulnérabilités : un besoin dactions publiques résolues pour lagroalimentaire. Annales des mines - Réalités industrielles, 01/11/2021, n. 4, p. 84-88.
https://doi.org/10.3917/rindu1.214.0084
https://doi.org/10.3917/rindu1.214.0084
Titre : | Compétitivité externe décroissante et vulnérabilités : un besoin dactions publiques résolues pour lagroalimentaire (2021) |
Auteurs : | M. Guillou ; H. De Franclieu ; C. Saint-Félix |
Type de document : | Article |
Dans : | Annales des mines - Réalités industrielles (n. 4, Novembre 2021) |
Article en page(s) : | p. 84-88 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français ; Anglais |
Catégories : |
Catégories principales 10 - INDUSTRIES ; 10.2 - IAA (en général)Thésaurus IAMM COMPETITIVITE ; INDUSTRIE ALIMENTAIRE ; CONCURRENCE ECONOMIQUE ; ACTEUR ; AUTOSUFFISANCE ; RESILIENCE ; COMMERCE INTERNATIONAL ; COMMERCE AGRICOLE ; MONDIALISATION ; FRANCE |
Résumé : | Que sest-il passé depuis mai 2020 en matière de compétitivité du secteur agroalimentaire français [1] ? Les fondamentaux agronomiques ou économiques nont guère changé. La balance commerciale de la France dans ce secteur est toujours globalement excédentaire. Mais sa lente dégradation se poursuit. Le décrochage des parts de marché de la France par rapport à ses principaux concurrents européens est manifeste. Les différents auteurs de cet article attribuent ce décrochage à un manque de « compétitivité » quil sagisse du coût du travail dans ce secteur, de la faiblesse de ses gains de productivité, de la compétitivité hors-prix ou de causes plus structurelles. Tous les acteurs ne saccordent pas pour autant sur lurgence à agir et les remèdes à employer. Lélément nouveau, depuis 2020, est que la « souveraineté alimentaire » est revenue dans les débats. « Déléguer notre alimentation est une folie », disait le Président de la République [2] au début de la crise liée à la Covid-19, alors que les supermarchés peinaient à fournir au rythme souhaité farine, lait ou ufs à des Français redécouvrant le plaisir de pratiquer la pâtisserie à domicile. Dès lors, la résilience de ce secteur devient une préoccupation, un fondement de laction publique, et certains de ses intrants rejoignent la liste des « biens sensibles » [3]. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.3917/rindu1.214.0084 |