Tourret P. (2022). Les passages maritimes méditerranéens : continuité stratégique, utilité globale et enjeux nationaux. Confluences Méditerranée, 01/03/2022, n. 120, p. 41-53.
https://doi.org/10.3917/come.120.0042
https://doi.org/10.3917/come.120.0042
Titre : | Les passages maritimes méditerranéens : continuité stratégique, utilité globale et enjeux nationaux (2022) |
Auteurs : | P. Tourret |
Type de document : | Article |
Dans : | Confluences Méditerranée (n. 120, Printemps 2022) |
Article en page(s) : | p. 41-53 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français ; Anglais |
Catégories : |
Catégories principales 02 - COOPERATION. RELATIONS INTERNATIONALES. HISTOIRE. DROIT ; 2.3 - Relations InternationalesThésaurus IAMM MER MEDITERRANEE ; GIBRALTAR ; SUEZ ; MILIEU MARIN ; RELATIONS INTERNATIONALES ; COMMERCE INTERNATIONAL ; PORT ; REGION MARINE ; TRANSPORT MARITIME ; DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ; REGION MEDITERRANEENNE ; EGYPTE ; TURQUIE ; MAROC |
Résumé : | Comme la plupart des mers plus ou moins fermées, la Méditerranée compte quelques passages spécifiques, les plus importants en sont sa sortie occidentale du détroit de Gibraltar vers lAtlantique et les détroits turcs qui la connectent avec le bassin annexe que représente la mer Noire. Ces deux passages sont autant des seuils maritimes que des lieux stratégiques entre continents. Avec louverture du canal de Suez en 1869, une nouvelle sortie maritime pour la Méditerranée se dessine mais également un nouveau corridor dans les échanges avec lAsie. Ces derniers sinscrivent désormais dans le grand phénomène de la globalisation qui fait transiter des millions de tonnes de marchandises dans lespace méditerranéen. Le canal de Suez est fondamental pour les échanges euro-asiatiques et lÉgypte entend être plus quun état de passage pour développer économiquement son positionnement stratégique avec des ports et des plateformes logistiques. Cest aussi ce que fait désormais le Maroc sur la rive sud du détroit de Gibraltar avec un développement portuaire aussi impressionnant que réussi. Quant à la Turquie, elle poursuit une voie singulière en tentant de faire dun canal latéral au Bosphore un objet de développement économique dont le futur est encore hypothétique. Lobjectif pour lÉgypte, le Maroc et la Turquie est bien de faire de leur position dans lespace maritime un atout de développement à léchelle de la globalisation maritime en cours. |
Cote : | Réservé lecteur CIHEAM |
URL / DOI : | https://doi.org/10.3917/come.120.0042 |