Derderi A., Daoudi A., Colin J.-P. (2022). Durabilité du foncier irrigué en zones steppiques dAlgérie, le risque de leffondrement hydraulique. Cahiers Agricultures, 01/01/2022, vol. 31, p. 1-8.
https://doi.org/10.1051/cagri/2022015
https://doi.org/10.1051/cagri/2022015
Titre : | Durabilité du foncier irrigué en zones steppiques dAlgérie, le risque de leffondrement hydraulique (2022) |
Auteurs : | A. Derderi ; A. Daoudi ; J.-P. Colin |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers Agricultures (vol. 31, Janvier 2022) |
Article en page(s) : | p. 1-8 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Anglais ; Français |
Catégories : |
Catégories principales 04 - DEVELOPPEMENT LOCAL ET REGIONAL ; 4.2 - FoncierThésaurus IAMM PROPRIETE FONCIERE ; STRUCTURE FONCIERE ; GESTION DES EAUX ; STEPPE ; EPUISEMENT DES RESSOURCES ; DEVELOPPEMENT DURABLE ; DEVELOPPEMENT AGRICOLE ; CULTURE IRRIGUEE ; ALGERIE |
Résumé : | Larticle analyse la durabilité de lexploitation du foncier irrigué dans une commune steppique dAlgérie, Rechaïga, où la dynamique de développement de lagriculture irriguée semble ralentir depuis quelques années, après une phase de forte expansion. La phase dexpansion, qui a duré deux décennies, a impliqué aussi bien des agriculteurs locaux que des agriculteurs itinérants venant des autres régions du pays. L'article examine lévolution de la dynamique foncière et productive, en fonction de lévolution de la surexploitation des nappes. Une attention particulière est accordée au fonctionnement du marché foncier locatif et à son caractère inclusif ou non. Deux résultats clés se dégagent de lanalyse. Le rabattement des nappes témoigne de la non-durabilité dune agriculture maraîchère irriguée intensive en steppe, ou du moins dans les parties de la steppe présentant les mêmes conditions hydriques que la zone détude. La phase dexpansion de la dynamique maraîchère a été inclusive et a bénéficié aux agriculteurs, tant locaux quitinérants, alors que la phase de déclin semble difficile pour ceux qui nont pas les moyens de sadapter, notamment les exploitants locaux; les itinérants, quant à eux, ont pour logique de répondre à la dégradation des conditions de production locales par la recherche de nouveaux sites de production. Beaucoup de ces agriculteurs abandonnent le métier à défaut doptions techniques alternatives accessibles. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.1051/cagri/2022015 |