| Titre : | Évaluation économique des services écosystémiques et du coût de non-action en Tunisie : cas du bassin versant O.Lachbal |
| Auteurs : | S.-E. Hammami |
| Type de document : | Thèse, Mémoire, Master |
| Editeur : | s.l. : s.n., 2022 |
| Format : | 72 p. |
| Note générale : | Mémoire Master 2. Economie. Parcours : Economie du développement agricole, de l'environnement et de l'alimentation [ECODEVA]. Co-accréditation Université de Montpellier, Institut Agro Montpellier, CIHEAM-IAMM. |
| Langues : | Français |
| Langues du résumé : | Français ; Anglais |
| Catégories : |
Catégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.5 - Dégradation : Impact, DésertificationThésaurus IAMM SERVICE ECOSYSTEMIQUE ; GESTION DU SOL ; CONSERVATION DES SOLS ; BASSIN VERSANT ; TUNISIE |
| Résumé : | La présente étude est inspirée d’un débat scientifique actuel autour de l’évaluation économique des services écosystémiques rendus par le sol. Elle détaille l’estimation des services identifiés dans le bassin versant de l’O.Lachbal et développe des projections dans le but d’analyser la trajectoire de la valeur économique totale en l’absence et en présence d’aménagements de conservation des eaux et des sols selon l’évolution de l’érosion hydrique, de manière à révéler le coût de non-action lié à la dégradation des sols. Cette évaluation contribuera à éclairer l’image des bénéfices fournis par chaque service. La valeur économique totale des services écosystémiques est estimée à 5,98 millions de DT (2022). Elle est constituée majoritairement (60 %) par des bénéfices d’usage direct (services d’approvisionnement), alors que les bénéfices d’usage indirect (services de régulation [34 %] et de soutien [6 %]) ne constituent que 40 % de la valeur totale. L’étude de l’évolution des bénéfices agrégés a permis d’estimer l’impact économique de la lutte contre la dégradation sur 21 ans et de dégager le coût de non-action attaché à l’érosion hydrique des sols. Les résultats de l’étude montrent que l’atténuation progressive de cette érosion conduit à une stabilisation des fonctions écosystémiques et, par la suite, à une conservation des SE. Le cas contraire de ce scénario révèle un coût moyen de non-action 6 fois supérieur à la valeur économique totale de l’année courante (30 millions de DT). Face à ce problème, l’intervention publique reste essentielle. Cette étude a exploré une relation concave entre le coût de non-action et le degré de dégradation atteint ou à éviter, étant donné que l’érosion est considérée comme un phénomène naturel maitrisable, mais qui ne peut être évité, offrant une clé de décision par rapport aux disponibilités monétaires. |
| Nature du diplôme : | Mémoire (Master 2 ECODEVA) |
| Université de soutenance : | CIHEAM-IAMM |
| Ville de l'université de soutenance : | Montpellier (France) |
| Cote : | Réservé lecteur CIHEAM |
| Directeur de Thèse : | Kessari M.-E.; Pietri A. |
| Membres du Jury : | Kessari M.-E.; Roussel S.; Pietri A.; Ben Mimoun A.; Ben Haha M.N. |
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