Gharbi I., Elloumi M. (2023). L'agriculture irriguée en Tunisie : politiques hydrauliques et politiques de régulation foncière. Cahiers Agricultures, 01/01/2023, vol. 32, p. 1-12.
https://doi.org/10.1051/cagri/2023010
https://doi.org/10.1051/cagri/2023010
Titre : | L'agriculture irriguée en Tunisie : politiques hydrauliques et politiques de régulation foncière (2023) |
Auteurs : | I. Gharbi ; M. Elloumi |
Type de document : | Article |
Dans : | Cahiers Agricultures (vol. 32, Janvier 2023) |
Article en page(s) : | p. 1-12 |
Langues : | Anglais |
Langues du résumé : | Anglais |
Catégories : |
Catégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.4 - Ressources Naturelles : Paysage, Biodiversité, Patrimoine naturelThésaurus IAMM GESTION DES RESSOURCES NATURELLES ; RESSOURCE NATURELLE ; GESTION DES EAUX ; HYDRAULIQUE AGRICOLE ; RESSOURCE EN EAU ; POLITIQUE FONCIERE ; TERRE AGRICOLE ; RESSOURCE FONCIERE ; CULTURE IRRIGUEE ; TUNISIE |
Résumé : | Dès lIndépendance (1956), la mobilisation des ressources productives (terre, eau) et lamélioration de leur niveau dutilisation ont été les principaux instruments de la politique agricole en Tunisie. Pour mettre en uvre ses choix et atteindre les objectifs recherchés en termes de développement agricole, lÉtat a mobilisé un ensemble de moyens financiers (investissements), juridiques (réformes agraires) et institutionnels (encadrement et appui aux agriculteurs irrigants). La libéralisation économique du milieu des années 1980 sest traduite par une privatisation de laccès aux ressources en eau et en terre à travers loctroi de droits de propriété, de concession ou dautorisations permettant de changer les règles de leur gestion collective. Le développement de lirrigation a ainsi engendré des transformations rapides des modes daccès aux ressources foncières qui ont conduit à des dynamiques profondes impliquant divers acteurs (petits agriculteurs, agro-entrepreneurs, État). La privatisation de la gestion des ressources en eau et en terre, si elle a donné des résultats en termes dintensification de la production agricole et de création dune agriculture intégrée au marché, semble cependant rencontrer des limites. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.1051/cagri/2023010 |