Choukrani H., Imache A., Kemmoun H., Kuper M., Hammani A., Taky A., Lacombe G. (2023). Question agraire, question hydraulique : mise en débat de lavenir des merjas de la plaine du Gharb, Maroc. Alternatives rurales, 01/10/2023, n. 9, p. 1-24.
https://doi.org/10.60569/9-a7
https://doi.org/10.60569/9-a7
Titre : | Question agraire, question hydraulique : mise en débat de lavenir des merjas de la plaine du Gharb, Maroc (2023) |
Auteurs : | H. Choukrani ; A. Imache ; H. Kemmoun ; M. Kuper ; A. Hammani ; A. Taky ; G. Lacombe |
Type de document : | Article |
Dans : | Alternatives rurales (n. 9, Octobre 2023) |
Article en page(s) : | p. 1-24 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français |
Catégories : |
Catégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.3 - Eau. Gestion de l'EauThésaurus IAMM ZONE HUMIDE ; AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ; DEVELOPPEMENT AGRICOLE ; GESTION DU SOL ; GESTION DES EAUX ; OUVRAGE HYDRAULIQUE ; MAROC |
Résumé : | Ce travail explore laménagement hydro-agricole des merjas centrales de la plaine du Gharb au Maroc, en suspens depuis plusieurs décennies. Différentes visions contrastées, quant à lévolution et à la mise en valeur de ces zones humides temporaires, sont avancées par les institutions publiques, les considérant comme zones dexpansion des crues ou des zones peu valorisées et à intégrer dans un futur aménagement hydro-agricole. Pourtant les merjas sont intensivement exploitées par une diversité dacteurs dans un contexte dinsécurité foncière et de multiples conflits dusages. Focalisant sur la merja Sidi Ameur, une démarche de concertation a été menée, à travers des entretiens individuels, des focus groupes et des ateliers participatifs, invitant les acteurs locaux et institutionnels à coconstruire différents scénarios daménagement hydro-agricole. Lobjectif de létude est de développer et tester une démarche pour rendre plus visibles les usages actuels et la vision des communautés locales afin de les engager, au même plan que les acteurs institutionnels, dans un processus de réflexion et de négociation. Dans un premier temps, la cartographie participative a permis de faire converger les participants vers une délimitation commune hydrologique et juridique des merjas. Ensuite, la phase prospective a permis didentifier différents scénarios daménagement collectif, et dexplorer leur faisabilité technique et leurs impacts socio-économiques. Les ateliers montrent la focalisation agricole des parties prenantes, écartant tout autre destin des merjas (zones tampons, réserves écologiques). Pour toutes les options daménagement hydro-agricole, la question de qui est légitime pour la mise en valeur des merjas est posée, avec une forte demande dassainissement foncier préalable. Nos résultats soulignent limportance et la place de la concertation comme un outil de négociation pour mettre en exergue la position et les revendications des communautés locales souvent marginalisées dans les programmes publics. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.60569/9-a7 |