Bouzidi Z., Faysse N., Mekki I., Ferchichi I., Hassenforder E., Rinaudo J.-D. (2023). Gestion durable des ressources en eau souterraine au Maroc et en Tunisie : quels apports de quelques expériences fonctionnelles pour réfléchir à des solutions locales ? Alternatives rurales, 01/10/2023, n. 9, p. 1-22.
https://doi.org/10.60569/9-a8
https://doi.org/10.60569/9-a8
Titre : | Gestion durable des ressources en eau souterraine au Maroc et en Tunisie : quels apports de quelques expériences fonctionnelles pour réfléchir à des solutions locales ? (2023) |
Auteurs : | Z. Bouzidi ; N. Faysse ; I. Mekki ; I. Ferchichi ; E. Hassenforder ; J.-D. Rinaudo |
Type de document : | Article |
Dans : | Alternatives rurales (n. 9, Octobre 2023) |
Article en page(s) : | p. 1-22 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français ; Arabe |
Catégories : |
Catégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.3 - Eau. Gestion de l'EauThésaurus IAMM GESTION DES EAUX ; EAU SOUTERRAINE ; RESSOURCE EN EAU ; MAROC ; TUNISIE |
Résumé : | Au Maroc et en Tunisie, la surexploitation des eaux souterraines saccentue, dans un contexte de baisse de la pluviométrie et daugmentation des usages. Après plusieurs années de mise en uvre, lapproche réglementaire et celle cherchant à mobiliser toujours plus de nouvelles ressources en eau ont montré leurs limites. Pourtant au niveau international, certaines expériences ont montré quune gestion durable des ressources en eau souterraine est possible en dépit de multiples défis de mise en place. En revenant sur trois expériences fonctionnelles de gestion des eaux souterraines, le présent article vise à analyser dans quelle mesure celles-ci pourraient alimenter la réflexion sur des dispositifs de gestion des eaux souterraines au Maroc et en Tunisie. Nous considérons ces trois expériences comme emblématiques de trois différents types de gestion : i) une gestion des forages ; ii) une gestion des surfaces irriguées ; et iii) une gestion volumétrique. Ces trois expériences sont mises en uvre sous une forme de cogestion fonctionnelle depuis plus de dix ans. Elles présentent un gradient en termes de faisabilité de mise en place allant dun dispositif simple basé sur une gestion des forages, vers un système plus complexe autour dune gestion volumétrique par les compteurs. Sans chercher à calquer un modèle précis, il est possible de sinspirer de ces trois expériences pour réfléchir à des solutions adaptées au contexte maghrébin. Larticle identifie différentes questions que des acteurs locaux ont à se poser pour réfléchir à la mise en place de dispositifs pilotes de gestion des eaux souterraines, et de possibles étapes pour organiser une réflexion sur les modèles de gestion que pourraient tester de tels dispositifs pilotes. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.60569/9-a8 |