Youssoufi E.E.M., Hammani A., Kuper M., El Amrani M. (2024). Surexploitation des eaux souterraines : la plaine de Berrechid en quête dun changement de gouvernance. Alternatives rurales, 27/02/2024, n. 10, p. 1-24.
https://doi.org/10.60569/10-a1
https://doi.org/10.60569/10-a1
Titre : | Surexploitation des eaux souterraines : la plaine de Berrechid en quête dun changement de gouvernance (2024) |
Auteurs : | E.E.M. Youssoufi ; A. Hammani ; M. Kuper ; M. El Amrani |
Type de document : | Article |
Dans : | Alternatives rurales (n. 10, En cours) |
Article en page(s) : | p. 1-24 |
Langues : | Français |
Langues du résumé : | Français |
Catégories : |
Catégories principales 07 - ENVIRONNEMENT ; 7.3 - Eau. Gestion de l'EauThésaurus IAMM GESTION DES EAUX ; EAU SOUTERRAINE ; RESSOURCE EN EAU ; EPUISEMENT DES RESSOURCES ; MAROC |
Résumé : | Le présent article explore la gouvernance de leau à travers une étude de cas sur la plaine de Berrechid au Maroc. Cette région subit une pression croissante sur ses eaux souterraines, exacerbée par laugmentation des surfaces irriguées (maraîchage et fourrages) et un pompage intensif. Cette situation a conduit à une surexploitation de la nappe, avec un déficit annuel de 32 millions de mètres cubes. Basée sur des recherches menées dans le cadre dun projet de la FAO et dautres études complémentaires, lanalyse se concentre sur lévolution du cadre réglementaire et institutionnel sur la gestion des eaux, ainsi que sur la complexité des interactions entre les divers acteurs, tant dans les cadres formels quinformels. Létude met en lumière les difficultés inhérentes à la mise en place dune gestion participative des eaux souterraines, incluant lapplication insuffisante des réglementations, le manque de consensus social et les défis de coordination entre les institutions. Bien que les récents contrats de concession à Berrechid représentent un pas vers une gestion participative, larticle questionne leur efficacité à long terme et souligne limportance dune réflexion approfondie pour assurer une gestion durable des ressources en eau. Larticle conclut sur la nécessité dune collaboration étroite entre tous les acteurs pour une transition vers une gestion durable de leau, soulignant que cette évolution nécessite un changement dans les perceptions et les pratiques, ainsi quun engagement politique soutenu. De plus, il est essentiel dassurer un appui continu non seulement technique, mais aussi social, institutionnel et financier pour renforcer cette transition vers une gouvernance améliorée des ressources en eau. |
Cote : | En ligne |
URL / DOI : | https://doi.org/10.60569/10-a1 |