Jouve A.-M. (2002). Les contraintes de l'agriculture dans les pays du Maghreb : la question des modèles techniques d'intensification céréalière. Agroligne, 01/06/2002, n. 22, p. 23-25.
Titre : | Les contraintes de l'agriculture dans les pays du Maghreb : la question des modèles techniques d'intensification céréalière (2002) |
Auteurs : | A.-M. Jouve |
Type de document : | Article |
Dans : | Agroligne (n. 22, juin-juillet 2002) |
Article en page(s) : | p. 23-25 |
Langues : | Français |
Catégories : |
Thésaurus IAMM AFRIQUE DU NORD ; CEREALE ; SYSTEME DE PRODUCTION ; INTENSIFICATION ; CEREALICULTURE |
Résumé : | Le régime pluviométrique est la contrainte essentielle de l'agriculture maghrébine car elle est en grande majorité pratiquée sans recours à l'irrigation dans les étages climatiques arides et semi-arides. Les céréales sont néanmoins bien adaptées aux zones sèches du Maghreb du fait de leur grande souplesse par rapport aux conditions pédo-climatiques. La céréaliculture concerne presque tous les agriculteurs et toutes les régions du Maghreb. Face aux aléas climatiques, les exploitations, souvent familiales, ont développé des stratégies de minimisation des risques pour contourner la forte contrainte de l'aridité. La diversification des terrains de cultures, des productions ou des revenus ainsi que l'extensification sont les deux axes de ces stratégies paysannes. L'intensification céréalière reste cependant possible à condition de prendre en compte les conditions réelles et la diversité du fonctionnement des exploitations. Ainsi les améliorations proposées portent-elles prioritairement sur un meilleur positionnement du cycle annuel par rapport à la période pluvieuse et sur l'ensemble des techniques culturales. L'irrigation, pratiquée depuis les temps anciens au Maroc et en Tunisie, est un moyen important d'intensification. Au Maroc, la mise en valeur dans les grands périmètres irrigués a connu des progrès notoires. Mais cette politique de modernisation très sélective et polarisée a entraîné de graves déséquilibres régionaux et sectoriels et l'on ne sait pas si les ressources en eaux souterraines utilisées sont renouvelables |
Cote : | Réservé lecteur CIHEAM |