Objectifs développement durable : rénovation énergétique de nos bâtiments

France RelanceLe directeur du CIHEAM-Montpellier se félicite de la sélection de notre projet au titre des 4214 projets de rénovation énergétique, pour 2.7 Milliards d’Euros, retenus à la suite de la conférence nationale de l’immobilier public stratégique du 14 décembre 2020 présidée par le Premier ministre, en présence de Bruno Le Maire, ministre de l’économie, des finances et de la relance, Frédérique Vidal, ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des comptes publics et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée chargée du Logement.

Ce projet s’inscrit dans un programme global de rénovation énergétique sans précédent des bâtiments publics de l’Etat, de l’enseignement supérieur et de la vie étudiante dans le cadre de #FranceRelance.

Ce programme gouvernemental est guidé par trois priorités : l’efficacité écologique et économique de la relance, le soutien de la jeunesse et l’équilibre territorial.

Avec une réduction de 400 000 000 à 500 000 000 kWhef prévue à l’issue des travaux, l’investissement de France Relance permettra de réduire considérablement les émissions de CO2 et l’empreinte carbone du parc immobilier de l’Etat.

Tous les projets retenus vont favoriser les artisans, les TPE et PME partout en France, dans tous les territoires. Par ailleurs, cet investissement va être un levier sur l’emploi et les compétences : on estime qu’il va permettre la création de 20 000 emplois sur 2021-2023.

Le projet du CIHEAM-Montpellier consiste à effectuer la rénovation énergétique de notre bâtiment d’enseignement et de recherche, avec notamment le remplacement de toutes les huisseries et l’isolation du toit terrasse. Notre amphithéâtre sera équipé d’un nouveau système de climatisation chauffage et des panneaux photovoltaïques seront installés sur le parking jouxtant le bâtiment.

Outre les gains attendus en charges de fonctionnement, ce projet immobilier offrira également aux étudiants et aux agents un cadre de travail sûr, moderne, et parfaitement adapté aux enjeux énergétiques des 30 prochaines années.

Enjeux moteurs du plan de relance, les travaux de rénovation énergétique inclus dans le projet permettront ainsi de diminuer très nettement la consommation d’énergie et de générer ainsi d’importantes économies pour l’État tout en contribuant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

IPAUP : la formation en ligne testée avec succès !

Le projet de recherche « Innovations pédagogiques pour des formations agricoles attractives et à forte responsabilité sociétale et environnementale : Exemple de l’agriculture périurbaine dans les régions de Meknès, Maroc, et Montpellier, France » (AUP-ADESFA), a démarré en juillet 2020. Il a fallu s’adapter immédiatement aux contraintes sanitaires imposant de réaliser à distance la co-création d’un cours en ligne fondé sur des pédagogies et outils innovants, en collaboration entre une équipe marocaine et une équipe française. Le défi était grand sur un sujet tel que l’AUP !

Déroulement du projet

L’approche par projet qu’il était prévu d’utiliser dans le cours de formation en ligne a de ce fait été appliquée dans le fonctionnement du projet lui-même. Une série d’ateliers en ligne a permis de partager les expériences respectives, de construire une culture commune quant à la pédagogie, de prendre en main des outils numériques et de concevoir des scénarios d’apprentissage capables de maintenir la motivation des apprenants à distance.

5 chapitres ont été scénarisés pour la formation digitale, représentant environ 40h de formation dont 80% en ligne. Dans un premier temps, ces chapitres ont été conçus pour un public de professionnels et formateurs. Ils seront enrichis pour être proposés dans la formation d’ingénieur agronome de l’ENA lors de la prochaine ré-accréditation des programmes prévue en 2024.

L’objectif de cette formation est d’amener les participants à comprendre l’importance de l’AUP à l’échelle internationale, son rôle dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations, ses enjeux et ses défis pour la durabilité et la résilience des villes face aux changements globaux, ainsi que les spécificités du contexte marocain. Et ce avec une alternance de cas concrets marocains et français.

Résultats

Le cours a été testé fin 2021 via la plateforme Moodle de l’ENA de Meknès, auprès de 20 participants marocains issus d’organismes tels que l’ENA, la DEFR, l’ONCA et le CAFM.

Les travaux des participants ont été d’une grande qualité et témoignent de leurs efforts, de leur intérêt et implication.

Les difficultés rencontrées, principalement liées à la maîtrise des outils, ont été résolues grâce à l’adaptabilité de l’équipe enseignante. Elles fournissent des pistes pour améliorer encore la formation qui débouche d’ores et déjà sur plusieurs résultats :

  • Les capsules vidéos développées dans le cadre du cours seront mises à la disposition de la nouvelle filière de spécialisation en  “Ingénierie  agro-écologique” de l’ENAM à partir du printemps 2022
  • 53 instituts techniques de la formation agricole relevant du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts vont accéder à ces ressources via la plateforme Moodle de l’ENAM
  • Les formateurs des instituts techniques participant à la formation-test vont intégrer ces outils et ressources dans leurs cours
  • de même que les enseignants-chercheurs de l’ENAM, qui vont les utiliser soit en présentiel, soit à distance
  • Enfin, l’une des participantes à la formation-test va mener une thèse sur l’AUP.

Les participants apprenants ont salué la richesse de la formation, tant sur le thème de l’AUP que pour l’apprentissage d’outils numériques qu’ils pourront mettre en œuvre dans leurs pratiques professionnelles.

Quant aux participants enseignants, après avoir créé ce cours en collaboration avec l’équipe française, ils l’ont tuteuré en toute autonomie et avec succès, prenant en main réellement les outils et méthodes innovants mis en œœuvre.

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Que signifie la Méditerranée pour le CIHEAM Montpellier ?

 

Pour le CIHEAM et ses trois instituts agronomiques, la Méditerranée c’est une étroite collaboration avec ses partenaires du pourtour méditerranéen, pour agir sur 3 enjeux :

  • Le zéro gaspillage : connaissances & savoir-faire, ressources naturelles & énergies et nourriture.
  • Des systèmes agricoles et alimentaires durables : intégration des secteurs agroalimentaires locaux dans les chaînes de valeur.
  • Des territoires ruraux attractifs pour y vivre et y travailler : résilience des agro-écosystèmes méditerranéens.
  • La prévention des risques et la résolution des tensions : gouvernance pour des zones rurales et côtières attractives.

Les moyens d’action du CIHEAM Montpellier :

La formation initiale, avec 95% d’étudiants internationaux venant des pays méditerranéens
La formation continue, pour renforcer les capacités des décideurs, échanger les bonnes pratiques et capitaliser les expériences
La recherche menée en synergie avec notre réseau méditerranéen
Le développement pour la coopération sur des thématiques en prise avec l’actualité.

 

Pourquoi fêter la Méditerranée le 28 novembre ?

Le 28 novembre 1995, les ministres des Affaires étrangères de l’UE et de 12 pays du sud et de l’est de la Méditerranée ont tenu la première conférence euro-méditerranéenne à Barcelone et ont signé un accord pour lancer le processus de partenariat euro-méditerranéen. Le processus de Barcelone est né comme un nouveau cadre de dialogue issu d’une résolution partagée de faire de la région méditerranéenne un espace commun de paix, de stabilité, de sécurité et de progrès socioéconomique.

Malgré les défis qui peuvent se présenter à nous, la Journée de la Méditerranée est un précieux rappel de cet engagement, pour continuer à avancer ensemble !

>> Site web “FÊTER LA MÉDITERRANÉE”

 

Sortie terrain du Master2 “Analyse de paysage pour comprendre l’agriculture d’un territoire”

Le 6 Octobre 2021, les étudiants du master CGAT se sont rendu sur le territoire d’Alès Agglomération pour effectuer un premier travail d’analyse paysagère et d’identification des composantes de l’agriculture locale.

Déplacement sur les belvédères de l’Ermitage d’Alès et du Mont Bouquet à Brouzet les Alès le matin, l’après-midi a été consacré aux rencontres avec des acteurs locaux : un producteur local en circuit court aux Halles bio de Vézénobres et la visite du verger conservatoire et de la Maison de la Figue de Vézénobres récemment labellisée “site remarquable du goût”.

Ils étaient encadrés par Tristan Berchoux et Anne Cobacho.

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