| Titre : | Capital social et capital territorial : quelles perspectives de développement rural ? Étude de cas en Albanie |
| Auteurs : | E. Muco ; E. Kokthi ; M. Requier-Desjardins |
| Type de document : | Actes de Congrès ou Communication isolée |
| Année de publication : | 2021 |
| Format : | 11 p. |
| Note générale : | Présentation orale et communication écrite |
| Langues : | Français |
| Langues du résumé : | Français |
| Catégories : |
Catégories principales 14 - SOCIOLOGIE ; 14.4 - Sociologie RuraleThésaurus IAMM CAPITAL SOCIAL ; INSTITUTION ; TERRITOIRE ; ACTEUR ; CAPITAL NATUREL ; CAPITAL TERRITORIAL ; GOUVERNANCE TERRITORIALE ; MESURE ; RESSOURCE AGRICOLE ; ALBANIE |
| Résumé : | Cette étude analyse le capital social d'un territoire. Elle examine comment le capital social et le capital naturel se combinent et questionne leur interaction du point de vue du capital territorial. Le capital territorial associe trois dimensions du système territorial : les ressources matérielles et immatérielles du territoire, le capital relationnel développé entre les individus impliqués dans les démarches de développement et la gouvernance locale. Ces dimensions peuvent constituer soit des atouts soit des contraintes sur ce territoire. Nous présentons le capital naturel et le capital social, l'un matériel et l'autre immatériel, comme les deux principaux capitaux territoriaux de notre zone d'étude, qui concerne 4 communes rurales en Albanie. Dans cette étude nous avons travaillé sur le capital social structurel et cognitif au niveau meso-économique et sur les intéractions entre les différents types de capital social au niveau de la communauté, de la société civile et des institutions (SCAT). Nous avons pris en considération les outils utilisés par la Banque Mondiale sur la mesure du capital social. Les résultats sur la nature et la mesure du capital social reflètent un manque de confiance entre les communautés locales. Cette méfiance entre les acteurs ruraux est principalement liée à l'absence d'institutions crédibles dans les communautés albanaises. Cependant, là où la confiance est faible, comme dans le cas de l'Albanie, les gens épargnent peu, investissent peu dans l'acquisition de compétences et ne réalisent pas les gains de productivité obtenus par une coopération efficace. Le manque de confiance dans le fonctionnement des institutions, est un facteur qui limite la coopération entre les producteurs. Le capital naturel est abondant, et offre un potentiel important de développement pour le territoire. Cependant, ni la gouvernance locale, ni le capital social n'en permettent la bonne valorisation. Le capital territorial agricole apparaît limité par un capital immatériel, le capital social, inefficace pour un développement territorial. |
| Congrès : | 57. Colloque ASRDLF Territoire(s) et Numérique : Innovations, Mutations et Décision, 2021/09/01-03, Avignon (France) |
| Cote : | Réservé lecteur CIHEAM |
Documents numériques (2)
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