ECOWASTE4FOOD

Soutien aux éco-innovations en faveur de la réduction du gaspillage alimentaire pour la promotion d’une croissance économe en ressources

Le projet ECOWASTE4FOOD réunit sept autorités locales et régionales de sept pays différents de l’Union Européenne pour promouvoir les éco-innovations dans l’objectif de lutter contre le gaspillage alimentaire. Son ambition est de contribuer non seulement à freiner un phénomène inacceptable -jusqu’à 30 % de la production agricole et alimentaire est gaspillée dans l’UE- mais aussi de démontrer que les stratégies régionales de lutte contre le gaspillage alimentaire participent d’une économie économe en ressources et respectueuse de l’environnement pour les territoires. Durant les quatre années du projet, les régions et ville partenaires se sont engagées à partager leurs expériences en la matière afin de rédiger ensemble des plans d’actions qui permettent de soutenir les éco-innovations via les politiques et fonds régionaux de l’UE.

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Objectifs

L’objectif général du projet ECOWASTE4FOOD est d’améliorer les instruments politiques des régions partenaires en faveur du développement régional, ainsi que leurs capacités à protéger l’environnement et à promouvoir une économie économe en ressources à travers le soutien aux éco-innovations dans le champ du gaspillage alimentaire.

Activités

Les principales activités du projet ECOWASTE4FOOD consistent à :

  • Promouvoir l’échange d’expériences entre les sept régions partenaires (séminaires de parties prenantes au niveau de chaque région et entre régions, visites croisées);
  • Promouvoir la participation des parties prenantes dans le processus d’identification et de validation des meilleures éco-innovations dans les filières et systèmes alimentaires;
  • Stimuler l’élaboration, le développement, la mise en œuvre et le suivi des plans d’actions en faveur du soutien des éco-innovations par les politiques régionales (revue par les pairs).

Résultats et impact

  • Caractérisation des types d’éco-innovations dans les territoires concernés;
  • Mobilisation de groupes d’acteurs dans les territoires concernés (PMEs, consommateurs…);
  • Capitalisation et dffusion de 40 éco-innovations dans les régions partenaires;
  • Mise en œuvre de 7 plans d’actions pour soutenir les éco-innovations entre 2019 et 2020;
  • Mobilisation du Feder pour soutenir les éco-innovations (objectif de 20 millions €);
  • Recommandations pour améliorer la gouvernance alimentaire territoriale via les politiques régionales de l’UE post-2020.

Coordinateur

CIHEAM-IAMM – France

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Contacts:

  • Jean-Paul PELLISSIER – CIHEAM-IAMM – pellissier@iamm.fr
  • Samuel FÉRET – CIHEAM-IAMM – feret@iamm.fr

ITAS

Innovation Territoriale, Acceptation Sociale

Les centres de gestion connaissent, en raison des évolutions législatives, de forts enjeux de développement. Ils souhaitent ainsi intégrer ces changements dans leur fonctionnement et mener, sur une échelle régionale, des réflexions sur de nouveaux modes de coordination et dessiner de nouvelles collaborations. Les centres de gestion sont au cœur d’une dynamique d’impulsion de l’innovation pour satisfaire non seulement des besoins territoriaux spécifiques à la gestion des ressources humaines, besoins existants, mais aussi nouveaux besoins, avec des recettes financières constantes.

La méthode proposée pour aborder ces évolutions repose sur cinq étapes qui seront déroulées sur les trois années du programme.

Etape 1 – Définition des besoins :

Ce travail initial mobilise les parties prenantes afin d’identifier leurs besoins, leurs objectifs et leurs périmètres d’action. Ce diagnostic initial vise à identifier en particulier si les facteurs montagneux constituent des contraintes, des potentiels ou les deux à la fois.

Etape 2 – Première concertation :

Cette étape est le premier temps de travail où tous les acteurs du programme sont rassemblés pour prendre connaissance des premiers éléments d’analyse. L’objectif est de :

  • Fournir à toutes les parties prenantes la même information,
  • Ouvrir un dialogue concerté sur l’innovation territoriale et son acceptation sociale.

Etape 3 – Modélisation :

Cette étape comprend à la fois un travail individuel et un travail collectif. Le travail individuel repose sur l’administration d’enquêtes auprès de chaque Centre de gestion. Sa finalité est de recueillir des informations fiables et pertinentes pour construire une modélisation fonctionnelle paramétrable (afin de tester ultérieurement différents scénarios). Le travail collectif repose sur une discussion des résultats individuels synthétisés. Sur cette base, un état des enjeux, des contraintes et des opportunités de développement de la nouvelle structure régionale des Centres de gestion sera présenté, analysé et débattu. Ces échanges conduiront à identifier des hypothèses d’organisation, de gouvernance et de mutualisation qui seront étudiés au moyen du modèle fonctionnel développé.

Etape 4 – Etude des alternatives :

Les hypothèses, les résultats et les paramètres de la modélisation sont présentés à toutes les parties prenantes pour analyser, commenter et discuter les résultats obtenus par rapport aux différents contextes (dont la montagne). Ces échanges ont pour objet de recueillir les avis et les critiques pour identifier les points de consensus et les points de divergences entre les parties prenantes. Sur cette base, d’autres hypothèses seront testées pour répondre aux attentes et aux exigences des parties prenantes. Un ou plusieurs scénarios montagne seront étudiés.

Etape 5 – Evaluation :

Les résultats de l’étape 4 permettront d’évaluer les effets et les impacts de chaque stratégie de gouvernance et de mutualisation sur l’organisation régionale et territoriale des Centres de gestion.

Ce travail a pour finalité de permettre aux Centres de Gestion d’adopter de nouveaux modes de travail et de coopération. Ses résultats permettront d’améliorer et d’anticiper l’action des politique publiques sur :

  • La gestion des ressources humaines de la fonction publique territoriale afin qu’elle soit adaptée aux besoins des employeurs publics locaux dans le cadre de l’aménagement d’un territoire et plus particulièrement en zone de montagne,
  • Le développement local durable,
  • Le maintien de la proximité et de l’égalité d’accès au Service Public,
  • L’emploi et le maintien des populations, en favorisant l’égalité des chances des femmes, des hommes et des territoires,
  • Les modes de faire valoir du bien-être territorial.

Coordinateur

Fédération Nationale des Centres de Gestion (FNCDG) – France

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Source de financement : Centres de Gestions partenaires, FNADT, Europe FEDER Massif Central, région Occitanie, les conseils Départementaux de l’Aude, la Lozère et du Tarn

Contacts :

  • Charles GILLET, chercheur IAMM ;
  • Emmanuelle ABINAL, Directrice Générale des Services CDG48

Budget total : 320 000 €

Partenaires :

  • CIHEAM-IAMM – France
  • CDG Ariège et Aude, Aveyron, Corrèze, Côtes d’Armor, Creuse, Haute-Garonne, Gers, Hérault, Isère, Lozère, Meurthe et Moselle, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Tarn, Vosges – France

AFREQEN

Qualité en enseignement supérieur pour les énergies renouvelables en Afrique du Nord et de l’Ouest

Ce projet a été construit dans la continuité du projet QESAMED (2013-16), en passant de 12 à 24 partenaires, sur une zone géographique élargie (Europe, Afrique du Nord et de l’Ouest) et décliné sur une thématique majeure nouvelle : les énergies renouvelables appliquées à l’agriculture, à l’agronomie et aux filières agro-alimentaires.

L’accès durable à l’énergie est une nécessité absolue en Afrique pour faire face, entre autres, au réchauffement climatique. Les énergies renouvelables représentent un immense enjeu de développement et la montée en puissance des nouvelles technologies environnementales ouvre de nouvelles perspectives.

AFREQEN est un projet Erasmus+ « renforcement des capacités dans le domaine de l’enseignement supérieur », qui rassemble 24 partenaires francophones. Pour accompagner la montée en compétences, il vise à co-développer des programmes d’enseignement supérieur et de formation professionnelle sur les énergies Renouvelables, en y intégrant les dimensions-clefs de la métrologie et de la démarche qualité.

Le CIHEAM-IAMM est responsable du WP5 : appui aux partenaires pour le développement de modules d’enseignement à distance. Il intervient en appui à la production par la mutualisation de compétences professionnelles (réalisation vidéo, ingénierie pédagogique, production multimédia) et par la formation d’équipes pouvant pérenniser la production de e-learning.

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Objectifs

  • Développer des modules d’enseignement à distance (e-learning) : formation initiale (niveau Master) et professionnelle introduisant métrologie et qualité dans la formation portant sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.
  • Accompagner la mise en pratique des compétences qualité et métrologie dans les établissements partenaires, pour la formation, mais aussi pour le transfert de résultats de recherche.

Activités

  • Développer des modules de formation initiale en qualité́ et métrologie appliquées aux énergies renouvelables
  • Construire des ressources en formation à distance pour élargir le champ d’attraction des modules à coûts maîtrisés (Moocs)
  • Animer des ateliers pour sensibiliser et mobiliser les cadres des secteurs agricole et agro-alimentaire vis-à-vis des enjeux de la qualité́ et de la métrologie sous-tendant la compétitivité́
  • Organiser des formations-actions
  • Construire un réseau d’expertises et de partage d’expérience
  • Accompagner le transfert de technologies et la certification des formations

Résultats et impacts du projet

  • Production et mise en ligne de ressources de formation
  • Etablissements certifiés en démarche qualité
  • Laboratoires de recherche renforcés en compétences et matériel
  • Professionnels formés par des ateliers de formation-action

Coordinateur

Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) – France

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Source de financement : UE – Erasmus+ Action clé n° 2 : coopération en faveur de l’innovation et de l’échange des bonnes pratiques – Renforcement des capacités dans le domaine de l’enseignement supérieur ; Appel à propositions EAC/A04/2015

Contacts :

  • Marc HIMBERT (CNAM), France : chef de projet (marc.himbert@lecnam.net)
  • Luc MARTIN (CIRAD), France : chef de projet délégué (luc.martin@cirad.fr)
  • Pierre ARRAGON (CIHEAM-IAMM), France : responsable du WP5 «Ingénierie et production en e-learning» (fad@iamm.fr)

Budget total : 1 000 000 €

Partenaires :

  • Ecole nationale supérieure agronomie (ENSA) ; Université Mohamed Khider de Biskra (UMBK) – Algeria
  • Agence française de la francophonie (AUF) – Dir. Régionale Europe de l’Ouest – France
  • Université catholique de Louvain (UCL) – Belgique
  • Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE)
  • Université Ouagadougou (UOUAG) – Burkina Faso
  • Institut national polytechnique Houphouët-Boigny (INPHB)
  • Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) – CI
  • Universidad de La Laguna (ULL) – Espagne
  • Comité africain de métrologie (CAFMET) – France
  • Centre international d’études pédagogiques (CIEP) – France
  • CIHEAM – Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (CIHEAM-IAMM) – France
  • Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD) – France
  • Qualité en recherche et en enseignement supérieur (QuaRES) – France
    Université de Perpignan Via Domitia (UPVD) – France
  • Conseil régional de l’oriental (CRO) – Maroc
  • Institut agronomique vétérinaire (IAV Hassan II) – Maroc
  • Université Cadi Ayyad (UCAM) – Maroc
  • ENDA -Energie environnement développement ; Université Cheikh
  • Anta Diop (UCAD) – Sénégal
  • Université Gaston Berger (UGB) – Sénégal
  • Université Carthage (UCAR) – Tunisie
  • Université de Monastir (UMON) – Tunisie

MEDFEST

Expériences de patrimoines gastronomiques méditerranéens : comment susciter des destinations de tourisme durable ?

MEDFEST relève le défi de diversifier les destinations touristiques traditionnelles «mer et soleil » de la Méditerranée en offrant de nouveaux produits durables s’inspirant de son riche et renommé patrimoine gastronomique.

Cette approche est unique car les initiatives concernant le patrimoine gastronomique méditerranéen ne sont en général pas reliées et parce qu’actuellement il n’y a eu que quelques rares approches communes développées pour intégrer ce patrimoine à une offre de tourisme durable. La méthodologie de MEDFEST est basée sur une planification participative des activités où les trois types d’acteurs principaux (producteurs, organisations touristiques et décideurs politiques) sont impliqués et prennent la responsabilité des actions du projet, du début à la fin, pour assurer la durabilité des résultats.

Objectifs

L’objectif général de MEDFEST est de créer ou d’améliorer des stratégies existantes visant le développement d’un tourisme durable dans le domaine gastronomique traditionnel à petite échelle en Méditerranée.

Le projet cherche à mettre au point des outils et instruments pour inventer de nouvelles expériences culinaires alternatives et durables à offrir aux visiteurs.

Activités

  • Mise au point d’outils pour promouvoir des destinations touristiques durables en utilisant le patrimoine gastronomique comme une ressource ;
  • Appui à la création de huit nouvelles destinations touristiques durables dans la zone Méditerranéenne ;
  • Développement d’une stratégie transnationale commune pour gérer et planifier le tourisme gastronomique autour de la Méditerranée.

Résultats et impact du projet

  • Améliorer la durabilité du tourisme et la qualité de vie en Méditerranée ;
  • Diversifier le secteur touristique en termes de produits et de saisonnalité ;
  • Etendre le développement touristique aux arrières-pays ruraux du littoral ;
  • Sauvegarder le patrimoine gastronomique méditerranéen pour les générations futures.

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Source de financement : Programme InterReg Med/ fonds UE FEDER

Contacts :

  • David BOLE, coordinateur, ZRC-SAZU, Slovenia, david.bole@zrc-sazu.si
  • Fatima EL HADAD-GAUTHIER, Teacher-researcher, CIHEAM-IAMM, France, elhadad@iamm.fr

Budget total : 2 218 473 €

Partenaires :

  • Research Centre of the Slovenian Academy of Sciences and Art (ZRC SAZU) – Slovénie
  • Associazione Svilupo Rurale (ASR) – Italie
  • Ecole d’Ingénieur de Purpan (EI PURPAN) – France
  • Université de Barcelone (UB) – Espagne
  • Associação In Loco – Portugal
  • Agence pour le développement rural de l’Istria Ltd. (AZRRI) – Croatie
  • Technical Institute of Heraklion Chamber (TIHC) – Grèce
  • Τroodos Network Thematic Centers (DITHEKET) – Chypre
  • L’Institut agronomique méditerranéen de Montpellier (CIHEAM-IAMM) fait partie des 11 partenaires associés supplémentaires. – France

HNV-Link

Agriculture à haute valeur naturelle : apprendre, innover, partager

L’agriculture à haute valeur naturelle (HNV) définit des sites en Europe où les activités agricoles soutiennent et sont associées à une exceptionnelle biodiversité. Ces zones sont une composante importante de l’agriculture européenne, non seulement pour leurs valeurs naturelles, mais aussi pour le patrimoine culturel, la qualité des produits et l’emploi rural qu’elles génèrent. Ce type d’agriculture est pratiqué le plus souvent dans des endroits où les contraintes naturelles empêchent la production intensive. Il inclut également le plus souvent, mais pas exclusivement, des systèmes d’élevage extensifs.

Le réseau développé par le projet HNV Link s’intéresse particulièrement aux innovations qui améliorent la viabilité socio-économique de l’agriculture à haute valeur naturelle tout en maintenant la qualité environnementale des systèmes de production et fournissant des services écosystémiques à la société.

Le projet met en relation les partenaires à travers un processus d’apprentissage mutuel et valorise leur expertise en innovation pour des applications dans d’autres régions d’agriculture HNV.

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Objectifs

HNV Link mobilise un réseau de 13 partenaires pour développer et partager des innovations qui soutiennent les systèmes de production à haute valeur naturelle et les communautés en améliorant simultanément leur viabilité socio-économique et leur efficience environnementale.

Activités

Le projet est mis en œuvre dans 10 zones pilotes appelées « territoires d’apprentissage » où les systèmes de production agricole à haute valeur naturelle sont prédominants et où des innovations adéquates ont été faites pour les maintenir durablement. Les innovations sont non seulement techniques, commerciales, mais aussi sociales, institutionnelles et réglementaires.

Les activités suivantes sont menées :

  • Evaluation de la situation actuelle des systèmes de production HNV (dynamiques d’évolution, défis) ;
  • Inventaire et évaluation d’exemples d’innovation de terrain ou d’absence d’innovation ;
  • Implication des acteurs clés dans une vision partagée de l’agriculture HNV ;
  • Organisation d’une « Foire aux Innovations » pour renforcer les apprentissages mutuels entre partenaires ;
  • Organisation de visites d’échanges d’expériences sur le terrain entre professionnels ;
  • Diffusion des innovations et des expériences pour engager les organisations agricoles, les conseillers, les chercheurs et tous les autres acteurs au-delà des 10 zones d’apprentissage.

Résultats et impacts du projet

  • Edition d’un Atlas des innovations réalisables dans les zones d’agriculture à haute valeur naturelle ;
  • Echanges d’expériences et transfert d’innovations entre partenaires ;
    Réseau renforcé d’acteurs de l’agriculture HNV ;
  • Publications scientifiques et document d’orientation sur l’agriculture HNV ;
  • Sets de matériel pédagogique à destination des éducateurs comme des étudiants sur les concepts, les défis et les opportunités de l’agriculture à haute valeur naturelle.

Coordinateur

CIHEAM – Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (CIHEAM-IAMM), – France

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Source de financement : Commission Européenne, programme H2020

Contacts :

  • François LERIN – CIHEAM-IAMM, France, coordonnateur, contact@iamm.fr
  • Claire BERNARD-MONGIN – CIHEAM-IAMM, chargée de projet, contact@iamm.fr
  • Maïté PUIG DE MORALES – CIHEAM-IAMM, gestion financière, puigdemorales@iamm.fr
  • Virginie AVIGNON – CIHEAM-IAMM, assistante, avignon@iamm.fr

Budget total : 2 200 000 €

Partenaires :

  • European Forum on Nature Conservation and Pastoralism (EFNCP) – R.-U.
  • Université d’Evora, Instituto de Ciências Agrárias e Ambientais Mediterrânicas – Portugal
  • Université des Sciences Agronomiques et de Médecine Vétérinaire de Cluj Napoca (USAMV) – Roumanie
  • Society for Territorial and Environmental Prosperity (STEP) – Bulgarie
  • County Administrative Board of Västra Götaland – Suède
  • Application des Sciences de l‘Action (AScA) – France
  • Sligo Institute of Technology, (IT Sligo) – Irlande
  • Université de Thessaly (UTH) – Grèce
  • Université d’Helsinki – Finlande
  • Local action group LAG 5 – Croatie
  • Conservatoire d’Espaces Naturels Languedoc-Roussillon (CEN-LR) – France
  • Fundación Entretantos – Espagne

AMIDA

Les Jardins de l’Hevsel à Amida-Diyarbakir

La ville antique d’Amida (actuelle Diyarbakir) et ses jardins de l’Hevsel, classés patrimoines mondiaux de l’UNESCO depuis 2015, recèlent des savoir-faire théoriques et pratiques qui demandent à être explicités et transmis pour alimenter la réflexion sur une croissance alternative durable (pratiques de coopération et de circuits courts).

Objectifs

Contribuer à la protection du patrimoine naturel et culturel, matériel et immatériel de Diyarbakir et de ses jardins de l’Hevsel:

  • Identifier les pratiques de culture, de partage et de transmission des connaissances dans les jardins de l’Hevsel.
  • Travailler sur les interactions homme et milieux pour comprendre les modes d’exploitation des jardins, analyser les types de pratiques (cueillette, irrigation etc.) afin de valoriser les actions en faveur de l’environnement.

Activités

  • Travaux de recherche en archéo-botanique : enquêtes, bases de données et interprétations ;
  • Diagnostics territoriaux et analyse des pratiques et des savoir-faire avec enquêtes qualitatives ;
  • Etudes pluridisciplinaires sur les jardins de l’Hevsel liés à la ville et au Tigre.

Résultats et impacts du projet

  • Création d’un SIG consacré à la muraille de Diyarbakir, aux Jardins de l’Hevsel et au Tigre ;
  • Recueil de littérature orale et écrite ;
  • Formation des étudiants et sensibilisation aux singularités patrimoniales ;
  • Retombées économiques en direction du tourisme local (SIG et aide à la gestion du dossier UNESCO) ;
  • Contribution aux programmes de recherche sur la vallée du Tigre (en association avec les projets pilotés par l’Université de Batman avec les Universités de Diyarbakır et d’Izmir).

Principales publications

Sabri KARADOĞAN, Geographical landscape and evidence of civilization in the valley of the Tigris River and its tributaries Batman to Botan. in Workshop International « AMIDA 2016 LES JARDINS DE L’HEVSEL : le Tigre, l’eau et la ville, et quelques éléments pour la sauvegarde du site urbain (Prof. Dr., Dicle Üniversitesi Coğrafya Bölümü), Nov. 2016, Montpellier.

Martine ASSENAT, La trame urbaine et son histoire. in Workshop International « AMIDA 2016 LES JARDINS DE L’HEVSEL : le Tigre, l’eau et la ville, et quelques éléments pour la sauvegarde du site urbain (MCF département d’Histoire et d’Archéologie, Montpellier 3 CRISES, IFEA), Nov. 2016, Montpellier..

Martine ASSENAT (dir.). L’Hevsel à Amida-Diyarbakır : Etudes et réhabilitation de jardins mésopotamiens. Istanbul : Institut français d’études anatoliennes. (Patrimoines au présent, n. 6). (2015).

Coordinateur

Université Paul-Valéry Montpellier 3– CRISES (Centre de Recherches Interdisciplinaire en Sciences Humaines et Sociales) – France

Mots-clés : Archéologie-Mesure-Innovation- Développement-Anatolie

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Source de financement : Maison des Sciences de l’Homme Sud (MSH Sud)

Contacts :

  • Martine Assénat, Université Paul-Valéry Montpellier 3, France, Coordination du Projet, martineassenat@gmail.com
  • Hélène Ilbert, CIHEAM-IAMM, UMR MOISA, France, Responsable analyses institutions, ilbert@iamm.fr
  • Jean François Pérouse, IFEA, Turquie, Responsable coordination en Turquie, jeanfrancoisperouse@gmail.com

Partners :

  • CIHEAM – Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier (CIHEAM-IAMM) – France
  • Institut Français des Etudes Anatoliennes à Istanbul (IFEA) – Turquie
  • Université Montpellier 3, LERSEM, (Laboratoire d’Études et de Recherches en Sociologie et en Ethnologie de Montpellier) – France